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Fondation France Outre-mer, le sparring-partner


Politique
Mercredi 9 Février 2011

Samuel Mouen (en compagnie de Margareth Robert Mucy sur la photo) a répété à maintes reprises la priorité de la Fondation France Outre-mer : "L'émergence d'une nouvelle élite avec une nouvelle génération de femmes et d'hommes politiques”. Son mouvement soutiendra 14 candidats aux prochaines cantonales. Et plus si affinités.


Samuel Mouen se veut un homme apolitique. Le délégué local de la Fondation France Outre-mer (fort de 3.400 membres, pas tous à jour de leur cotisation) ne veut pas non plus d'étiquette pour son mouvement. “Nous voulons travailler avec tout le monde, et nous sommes prêts à soutenir des candidats de tous bords politiques, si ces personnes signent notre charte”.

La charte en question impose en théorie une bonne conduite, surtout lorsque le candidat est élu. “On fait ce qu'on dit, et on dit ce qu'on fait. Un suivi est mis en place pour s'assurer le respect du programme engagé et de la parole donnée”.

C'est sur cette plate-forme que la Fondation France Outre-mer s'est engagé à soutenir 14 candidats. “Nous en soutiendrons d'autres s'ils adhèrent à notre démarche aux premier et second tours des cantonales”. “Tous ? Y compris les communistes ?” “Sauf ceux qui auront déchiré leur carte”.

En effet selon Samuel Mouen, l'Alliance lui en voudrait depuis l'élection de Didier Robert à la présidence de la Région Réunion. L'intéressé se demande toujours pourquoi. Pour l'heure, la question reste posée.

Les pistes de travail proposées par la Fondation France Outre-mer :
- la dépendance : garantir un mieux vieillir ;
- lutter résolument contre la solitude des personnes âgées ;
- soutenir les initiatives imaginées par les retraites ;
- réussir l'intégration des personnes handicapées ;
- conforter la famille et conclure un pacte avec la jeunesse ;
- favoriser l'implication des jeunes par des responsabilités associatives ;
- prise en charge méthodique des collégiens qui connaissent des difficultés ;
- un chèque vacances pour tous les enfants scolarisés ;
- 250.000 contrats d'insertion pour les publics prioritaires, les jeunes diplômés et plus de 50 ans ;
- contrats de sécurité pour prévenir et punir la violence et la délinquance autour des collèges.

Jismy Ramoudou


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